Formation SSIAP 1

Service de Sécurité Incendie et d'Assistance à Personnes

Formation délivrée par Cecys en Octobre 2019. Durée de 70h.

SSIAP 1 décerné par l'Adjudant chef Guillaume Poché le 25/10/2019.

La France possède les normes de Sécurité Incendie les plus strictes au monde.

• La Sécurité s'attache à la prévention des risques, notamment d'incendies, et à l'intervention en cas d'incident.
• La Sûreté s'attache à la lutte contre la malveillance, le vol et les dégradations.

On parle de [départ de] feu lorsqu'il est maîtrisable et d'incendie lorsque le feu n'est plus maîtrisable sans intervention des secours.

Ils sont définis dans la réglementation dans les dispositions MS. On y trouve :

• Moyens d'extinction
• Dispositifs visant à faciliter l'intervention des sapeurs-pompiers
• Service de sécurité incendie (SSIAP)
• Système de sécurité incendie (SSI)
• Système d'alertes

1. Plan d'intervention - à l'entrée du bâtiment
2. Façades et baies accessibles
3. Balcons, passerelles, échelles, terrasses.
4. Tours incendies
5. Trémies d'attaques

La présence de fumée caractérise une combustion incomplète. La flamme de la gazinière est en revanche un bon exemple de combustion complète.

Le triangle du feu se compose de :

• Combustible : la matière qui va brûler. Elle peut être solide, liquide ou gazeuse.
• Comburant : le plus souvent l'oxygène contenu dans l'air.
• Énergie d'activation : la source ayant entraînée le départ du feu. Elle peut être une étincelle, une flamme ou simplement de la chaleur.

Agir sur un de ces 3 éléments c'est maîtriser le feu.

L'énergie d'activation peut être de différentes origines :

• Thermique : Flamme, étincelle, cigarette
• Mécanique : Pièces en frottement
• Électrique : Câble en surchauffe, étincelle de contact
• Naturelle : Soleil
• Chimique : Réaction chimique dégageant de la chaleur
• Biologique : Bactéries en fermentation

L'incendie peut avoir une cause :

• Humaine : Malveillance, Erreur de manipulation, inadvertance, etc.
• Naturelle : Éclair, Explosion de gaz, forte chaleur
• Technique : Défaillance d'une installation technique, électrique, etc.

On distinguera les conséquences humaines, financières et environnementales.

• Classe A : Solides formant des braises et des cendres
• Classe B : Liquides inflammables & solides liquéfiables (PVC, etc.)
• Classe C : Gaz naturel ou industriel. Pour éteindre un feu de classe C il faut impérativement couper l'alimentation en gaz
• Classe D : Métaux (poudre, copeaux, limailles). Attention à ne jamais mettre d'eau sur un métal enflammé > Risque d'explosion
• Classe F : Auxiliaires de Cuisson. Corps gras (friteuse, poêle, etc.) Attention à ne jamais mettre d'eau > Risque d'explosion. Essayer d'étouffer les flammes.

L'incendie peut se propager :

• Conduction : Transfert des flammes ou de la chaleur seule par contact
• Convection : Transfert de chaleur par l'air
• Rayonnement : Transfert de chaleur par ondes électromagnétiques. Toute source de chaleur dégage des ondes électromagnétiques.
• Projection : Déplacement physique d'éléments enflammés (nappe de gaz, essence, projection de solides)

Les fumées sont la conséquence d'une combustion incomplète. Les fumées d'un incendie sont hautement toxiques, et d'autant plus en fonction de ce qui brûle. Un être humain adulte intoxiqué par des fumées peut perdre connaissance en à peine 12 secondes.

La fumée est :

• Mobile
• Opaque (on ne voit pas à plus d'un mètre)
• Brûlante (entre 600°C et 1200°C)
• Favorise les phénomènes de panique

Les fumées représentent une des sources les plus dangereuses lors d'un incendie.

Si l'on n'a pas le choix de traverser une zone enfumée il faut se baisser pour récupérer : de la fraîcheur, de l'oxygène mais aussi de la visibilité.

Les moyens d'extinction sont :

• Extincteurs (utilisable par tout le monde)
• RIA (utilisable par tout le monde)
• Moyens divers, points d'eau
• Colonnes sèches ou en charge (humides)
• Poteaux Incendie
• Réseaux sprinklers

• Agir sur le combustible : couper le gaz, arrêter l'alimentation en fioul, essence, retirer les materiaux combustibles alentours, etc.
• Agir sur le comburant : étouffer le feu.
• Agir sur l'énergie : par effet de souffle ou par refroidissement massif du matériau
• Agir sur la réaction chimique : On parle alors d'inhibition. On compartimente au niveau moléculaire pour séparer le triangle du feu et empêcher la réaction chimique de se produire.

Ils existent en mobile mais aussi sur roue (charge > 30kg, imposé par le code du travail doit obligatoirement être sur roue) ou sur remorque (aéroports).

Il faut au moins 1 extincteur tous les 15m et toujours 1 pour 200m².

Les extincteurs à pression permanente sont toujours sous pression.

Les extincteurs à pression auxiliaire possèdent une cartouche de gaz qui doit être percutée avant utilisation pour mettre l'extincteur sous pression.

Sur la sérigraphie de l'extincteur on retrouve le type d'extincteur (quel agent extincteur il contient), des pictogrammes indiquant sur quelle classe de feu il peut être utilisé et aussi le potentiel d'extinction (par exemple : 21A 144B qui indique qu'il pourra éteindre jusqu'à 21 kg de combustible de type A ou 144 litres de combustible de type B)

Lors de la ronde, on contrôle pour les extincteurs :

• la présence
• la visibilité
• l'accessibilité
• le bon état (goupillés, accrochés à 1,20m, signalétique présente, pas de marques de coups, etc.)
• si il y a un manomètre, on vérifie que la pression est dans la bonne tranche (vert)

L'extincteur est vérifié tous les ans sur site et tous les 5 ans en atelier. Au bout de 10 ans l'agent extincteur est remplacé. Au bout de 20 ans, l'ensemble de l'extincteur est remplacé.

• Eau Pulvérisée (avec additif) : Convient aux feux de classe A et B. L'additif utilisée est le AFFF (ou A3F).
• Gaz : Le plus souvent du $CO_{2}$ mais on peut aussi retrouver des gaz inhibiteurs ou inertes.
• Poudre : Il existe des pour les classes BC, ABC, D. La poudre est le moyen le plus efficace pour arrêter l'incendie mais elle est corrosive (irritante pour l'humain, destructrice pour l'électronique et le matériel)
• Mousses : Principalement utilisée pour éteindre les feux d'hydrocarbures. N'est jamais utilisée seule, généralement en complément avec de la poudre.

La poudre, si efficace soit elle, est interdite dès lors qu'il y a présence de personnes (personnel ou public). On la privilégie surtout dans les parkings, les chaufferies ou en plein air. On les utilisera sur des feu de classes multiples (ex: voiture)

L'extincteur à $CO_{2}$ s'utilise en classe B. C'est le plus efficace sur un feu d'origine électrique. Le $CO_{2}$ agira par étouffement et un peu par refroidissement. Il est inefficace sur la classe A (risque de propagations par projection) et en plein air. Il n'éteindra pas une bûche enflamée.

Les gaz inhibiteurs permette de protéger du matériel électronique ou informatique de grande valeur (ex : datacenter), mais les systèmes coûtent très cher (environ 10 000€ la bombonne et il en faut une dizaine). On utilisera parfois également des gaz inertes pour faire baisser le taux de $0_{2}$

• Eau pulvérisée : 2-3m au début puis se rapprocher de la flamme (distance de sécurité pour éviter les projections, surtout sur les feux de liquide). Dure environ 30s pour un extincteur de 6L
• $CO_{2}$ : 1m environ. Dure 10 à 12s en continu
• Poudre : 3-4m, attention aux projections de flammes. Dure 12 à 15s pour un extincteur de 6kg

Plusieurs extincteurs fonctionnant en même temps produiront un meilleur effet que l'un après l'autre

Robinet d'Incendie Armé. Il se compose :

• d'un robinet d'arrêt
• d'un tuyau semi-rigide enroulé
• un manomètre si l'on est au RIA le plus défavorisé (par rapport à la source d'eau)

et quelques éléments facultatifs :

• une hache
• un sceau à fond bombé

Le manomètre le plus défavorisé doit indiquer au minimum :

• 2,5 bars en ERP
• 4 bars en IGH

Les diamètres des RIA (externe/interne) sont :

• 19/6 locaux à risques courants
• 25/8 locaux à risques particuliers - moyens
• 33/12 locaux à risques particuliers - importants

Le comportement au feu s'attache à la manière dont les composants d'un bâtiment vont réagir face au feu.

Il existe deux classifications : française et européenne et les deux sont encore utilisées.

La réaction qu'aura un matériau de construction ou d'aménagement en tant qu'aliment (combustible) au feu et au développement de l'incendie. Comment le matériau nourrit le feu.

La classification française va de M0 à M4, du plus performant au moins performant. La classification europénne va de A1 à F, du plus performant au moins performant.

Les règles d'aménagement se lisent sur 3 chiffres, respectivement pour : sols, parois, plafond.

Par exemple, dans les ERP il faut au minimum :

• 421 : dans les locaux et circulations communes
• 311 : dans les escaliers encloisonnés

Dans les IGH, les règles sont plus strictes :

• 311 : dans les locaux
• 300 : dans les circulations horizontales communes
• 000 : dans les escaliers

Le temps pendant lequel un élément de construction va continuer à être fonctionnel malgré l'incendie.

• Stable au Feu (SF) : Reste fonctionnel pendant l'incendie.
• Pare-flamme (PF) : Isole des flammes & gaz inflammables mais pas de la chaleur
• Coupe - Feu (CF) : Comme pare-flamme mais isole également de la chaleur

La durée pendant laquelle le matériau gardera ses caractéristiques face aux flammes est exprimée en heures.

• R : Résistance Mécanique
• E : Étanche au feu
• I : Isolation thermique

La durée pendant laquelle le matériau gardera ses caractéristiques face aux flammes est exprimée en minutes.

On ne peut pas imaginer une réglementation unique qui s'appliquerait pareil à tous les établissements. Les spécificités (hauteur, nature, fréquence et quantité du public, vulnérabilité, etc.) ont servi à les classer.

• 22 types selon l'activité
• 5 catégories selon l'effectif maximal admissible

Les bureaux, usines, locaux privés, etc. ne sont donc pas ERP. On les appellera dans le jargon des “codes du travail”.

On classe les ERP en catégorie en fonction du nombre maximal admissible de la structure.

Le seuil d'assujetissement diffère en fonction des établissements (Tableau (source : gouv)).

On détermine l'effectif en fonction :

• du nombre de places assises
• de la surface réservée au public avec une moyenne de personne par m²
• la déclaration du chef d'établissement
• le nombre de personnes par lit (toujours supérieur à 1 pour compter les visiteurs)

9 classes en fonction de l'usage et de la taille

Attention, on ne considère pas les effectifs pour classifier les IGH. En revanche il y aura un seuil par étage maximal admissible.

Chaque étage dans un IGH constitue un compartiment isolé coupe-feu 2heures des compartiments voisins.

Chaque compartiment a une surface maximum de 2500 m² et une longueur maximum de 75m.

La présence d'une équipe de SSIAP constitué d'au moins 1 agent SSIAP 2 et de 2 agents SSIAP 1 est obligatoire, 24h/24 et 7j/7, que l'immeuble soit occupé ou non.

Le principe fondamental de sécurité en IGH est le compartimentage. On n'évacue jamais un IGH en entier, c'est impossible.

Pas de temporisation en IGH : si un DAI est sollicité, l'alarme général sonne uniquement dans le compartiment sinistré qui est immédiatement évacué. Une alarme restreinte sonne également au PC et les services de sécurité se rendent à l'étage non plus pour une levée de doute mais pour une reconnaissance.

Dans les IGH il n'y a pas de DM. Ils sont remplacés par des interphones de sécurité permettant de communiquer avec le PC Sécurité.

Le PC Sécurité doit avoir en permanence à disposition des sapeurs-pompiers 4 émetteurs/récepteurs permettant la continuité de la communication dans le bâtiment ainsi que les plans du bâtiment et les clés/badges permettant l'accès à toutes les zones.

Non-stop ascenceur : Il s'agit d'un DAS de compartimentage qui va empêcher les ascenseurs de s'arrêter dans un compartiment sinistré dans lequel un DAI a été sollicité et que le SSI a mis en sécurité.

Le volume de protection entre un IGH et les immeubles adjacents est de 8m. Si cette distance n'est pas respecté à la construction, le bâtiment sera soumis à des exigences accrues et devra avoir des parois coupe-feu 3h voire plus.

Le bâtiment ne doit pas être situé à plus de 3km de la caserne de sapeurs-pompiers la plus proche.

La présence d'un SSI de Catégorie A est obligatoire.

Chaque compartiment est composé de au moins 2 SAS et 2 escaliers. On appelle les SAS des dispositifs d'intercommunication. Les couloirs sont appelés des circulations horizontales communes.

Le PC Sécurité se trouve toujours au niveau d'accès des secours.

Le SSI est un ensemble de matériels servant à collecter toutes les informations ou ordres relevant de la seule sécurité incendie, à les traiter et à effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité de l'établissement.

On parle d'alerte lorsqu'il s'agit d'une personne humaine qui donne l'alerte. On parle d'alarme lorsqu'il s'agit d'un appareil qui donne l'alerte.

En IGH par exemple, on distinguera l'alerte interne qui est une communication avec le PC Sécurité par le moyen des interphones de sécurité de l'alerte externe qui sera l'appel aux services publics de secours.

L'alerte externe peut être donné via une ligne directe, comme c'est le cas dans les ERP de type U.

Si on a accès à des DM on est forcément dans un ERP si le bâtiment reçoit du public. La présence de DAI caractérise un SSI de catégorie A.

• Catégorie A : DM + CMSI + SDI
• Catégorie B : DM + CMSI
• Catégorie C : DM
• Catégorie D : DM
• Catégorie E : DM

Le SSI de Catégorie A est obligatoire dans :

• tous les IGH
• tous les ERP de type “J” “O” “U” “R” abritant des locaux à sommeil
• tous les ERP de type “P” “L” “S” de 1ère catégorie
• tous les ERP de type “EF” abritant des locaux à sommeil et à quai

Les DAS permettent de mettre le bâtiment en sécurité. Ils comprennent 3 catégories : Compartimentage (clapets, portes, non-stop ascenseur) ; Désenfumage (exutoire, ouvrants de façades, volets de désenfumage, coffrets de relayage) et Évacuation (diffusion sonore, éclairage de sécurité).

<INSÉRER SCHÉMA DU SSI À VENIR>

Lorsqu'une alarme restreinte sonne sur l'ECS ou le CMSI le premier geste consiste à arrêter le signal sonore et relever l'adresse. Cela permet de libérer l'appareil qui pourra émettre à nouveau une alarme si un autre détecteur ou déclencheur est sollicité.

Il existe trois types d'alarmes :

• Alarme Générale : c'est le signal d'évacuation
• Alarme Restreinte : c'est le signal visuel et sonore sur les équipements du SSI qui sont au PC Sécurité
• Alarme Générale Sélective : c'est un signal sonore destinée à une catégorie de personnes formées à la reconnaître et à éxecuter les manoeuvres nécessaires. Par exemple, dans les ERP de type J et U on parlera d'évacuation par transfert horizontal : on déplace les personnnes à mobilité réduite derrière des portes CF 2h.

L'UGCIS a deux temporisations T1 de 8 secondes et T2 de 3 minutes. Elles permettent de maintenir les issues de secours fermées pendant la durée de la temporisation après qu'un individu ait percuté le déclencheur manuel d'ouverture de l'issue de secours. En cas d'alarme général en revanche, il est évident que le CMSI aura débloqué les issues de secours (pas de temporisation).

Les éléments du SSI sont raccordés entre eux par des câbles CR1 qui sont prévus pour résister au feu.

On trouve deux types d'ascenseurs :

• électrique
• hydraulique

Ils sont toujours équipés d'un interphone (sonnerie d'appel), d'un éclairage anti-panique et de portes-palières anti-pincement.

On retrouve également un système parachute (sur verin) pour bloquer l'ascenseur en cas de décrochage et ils sont équipés d'un réducteur de vitesse pour gérer la vitesse.

On retrouve les éclairages normaux, les éclairages de remplacement et les éclairages de sécurité. Les deux premiers sont sur le secteur EDF, le dernier est sur batterie et autonome en cas de perte de courant.

Dans l'éclairage de sécurité on comprend l'éclairage d'évacuation (45 lumens) et l'éclairage d'ambiance ou anti-panique (5 lumens).

L'éclairage d'évacuation est constitué de BAES que l'on retrouve tous les 15m maximum ou à chaque changement de direction. Leur autonomie est de minimum 1 heure.

• 1 UP = 0,90m
• 2 UP = 1,40m
• 3 UP = 3×0,60m
• 1 UP type = 0,60m
• N UP = Nx0,60m (N > 2)

L'unité de passage permet de passer 1 personnes sur sa largeur. 5 UP permettent donc de passer 5 personnes côte à côte.

On distingue les locaux à risque courant et les locaux à risque particulier.

Dans les locaux à risque courant, il n'y a pas de disposition particulière à respecter.

Dans les locaux à risque particulier on distinguera les risque moyen et les risque importants. Ce sont par exemple les locaux poubelles ou chaufferie. On les distingue notamment en fonction du potentiel calorifique qu'ils contiennent.

• Locaux à risque particuliers - moyens : PCF 1/2h minimum, Ferme-porte obligatoire, Parois CF 1h minimum.
• Locaux à risque particuliers - importants : PCF 1h minimum, Ferme-porte obligatoire, Parois CF 2h minimum.

La colonne sèche est vide. La colonne humide, également appelée colonne en charge est remplie d'eau.

En ERP on retrouve les colonnes dans les escaliers.

En IGH on retrouve les colonnes dans les dispositifs d'intercommunication (SAS)

Pour utiliser une colonne sèche, les sapeurs-pompiers se raccordent à une borne incendie situé à moins de 60m et c'est le camion qui règlera la pression à envoyer dans la colonne pour atteindre le niveau ciblé.

Pour la colonne humide, il y a une réserve d'eau de minimum 60m3 pour un ERP, 120m3 pour un IGH et 240 m3 pour un ITGH.

Le diamètre nominal d'une colonne est de 65mm ou 100mm.

La présence d'une colonne humide est obligatoire à partir de 50m.

La pression d'une colonne humide est de 7 à 9 bars et se contrôle soit directement au niveau des réserves soit via un report au PC Sécurité.

Le SSIAP contrôle l'étanchéité du bouchon, la présence de la chaîne et que rien ne gêne l'utilisation en cas de besoin.

On notera tout ce qui se passe au quotidien relatif à la sécurité incendie :

• prise et fin de service
• départs et retours de ronde
• en rouge tous les éléments imortants (départ de feu, détails des actions, observations de défauts pendant la ronde, actions entrepris…)

On veillera à ne jamais sauter de ligne dans la main courante.

En français on parle de IFEA (Installation Fixe d'Extinction Automatique) car Sprinkler est une marque américaine.

Le réseau de Sprinkler peut gérer jusqu'à 1000 têtes sprinkler. Il est obligatoire en ITGH et devra couvrir l'ensemble du bâtiment.

Les agents extincteurs utilisées peuvent être : de l'eau, de l'air, du gaz, de la poudre ou de la mousse.

Il se caractérise d'un réseau de canalisation et dde manomètres enregistreurs. Si une tête de sprinkler est déclenché (éclatement de l'ampoule rouge à 68°C ou lors d'un choc), l'agent extincteur est libéré immédiatement.

Dans le local sprinkler, si une tête est déclenchée il y a un gong et une temporisation de 20 secondes.

Le déclenchement d'une tête sprinkler lève une alarme restreinte au PC Sécurité.

On distingue deux sources d'alimentation du réseau sprinkler :

• Source A : Réserve pour 1/2 heure minimum
• Source B : Source dite inépuisable - eau de la ville

Les ampoules ont un code couleur indiquant la température de rupture de la tête.

On appelle poste de contrôle le clapet qui s'ouvre et se ferme pour libérer l'agent extincteur lorsqu'une tête est sollicitée.

La pompe jockey, située près du manomètre enregistreur sert à a stabiliser la pression dans les canalisations du réseau.

On ne retrouve pas de réseau sprinkler pour les bureaux (électronique, informatique) mais leur présence n'est pas interdite.

Le réseau sprinkler est en revanche obligatoire dans les sous-sols -3 et dans les salles de spectacles de catégorie 1 (plus de 1501 personnes).

La réglementation impose d'être au moins 2 personnes pour entrer dans le local sprinkler.

Pour arrêter le réseau sprinkler il faut aller dans le local sprinkler et couper la vanne d'arrêt.

On appelle dégagement toute partie de la construction me permettant d'accèder à l'extérieur.

On appelle baies accessibles ou fenêtres accessibles les fenêtres en façade marquées d'une pastille rouge permettant l'accès au bâtiment pour les pompiers.

En ERP on parlera de circulation principale (desservant les pièces normales) qui peuvent se raccorder à des circulations secondaires qui peuvent mener à des issues de secours. En IGH on n'aura que des CHC.

Pour partir en ronde, l'agent SSIAP prend :

• Ceinturon de feu (Gants ignifugés, lampe torche, clé tricoise ou polycoise)
• Radio (émetteur/récepteur ou talkie-walkie)
• Clés & badges
• Cahier & stylo pour des relevés éventuels

Pendant la ronde on vérifiera :

• les extincteurs (bien scellé, date non dépassée, pas abîmé)
• l'éclairage de sécurité
• la vacuité des dégagements
• qu'il n'y a pas d'anomalie ou de machine en alerte dans les locaux visités

Dérouler Test Radio

Dérouler levée de doute

Dérouler porte chaude

Dérouler inaccès au local

Dérouler victime dans la pièce

• SSIAP : Service de Sécurité Incendie et d'Assistance à Personnes
• ERP : Établissement Recevant du Public
• RIA :Robinet d'Incendie Armé
• AFFF (A3F) : Agent Formant un Film Flottant

• SSI : Système de Sécurité Incendie
• DAS : Dispositif Actionné de Sécurité
• DAC : Dispositif Adaptateur de Commande (sert à actionner les DAS)
• DM : Déclencheur Manuel
• DAI : Détecteur Automatique d'Incendie
• CMSI : Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie
• SDI : Système de Détection Incendie
• SMSI : Système de Mise en Sécurité Incendie
• ECS : Équipement de Contrôle et de Signalisation
• DS : Diffuseur Sonore (celui qui envoie l'alarme générale)
• IS : Issue de Secours

• US : Unité de Signalisation
• UCMC : Unité de Commande Manuelle Centralisée
• UGA : Unité de Gestion des Alarmes
• UGCIS : Unité de Gestion Centralisée des Issues de Secours
• UAE : Unité d'Aide à l'Éxploitation

La présence de SSIAP est obligatoire pour l'ouverture d'un bâtiment ERP.

Un clapet coupe-feu aura un degré coupe-feu au moins égal au degré de la paroi qui le renferme.

Les consignes générales sont pour le public et le personnel, les consignes particulières s'adressent à des catégories de personnels déterminées.